La réalité dépasse toujours la fiction. Les plus grands auteurs de science-fiction, les meilleurs romans d’anticipation ont imaginé tous les scénarios les plus fous… Sauf un ! Que le monde deviendrait très con. C’est pourtant ce qui se passe en Occident, et cette bêtise programmée a des conséquences sur l’ensemble de la planète.
Cette bêtise est rendue possible avant tout par l’ignorance abjecte de la population, en particulier des plus jeunes générations. Une enquête de Survation en 2016 au Royaume-Uni révélait les faits stupéfiants suivants :
-50% des jeunes britanniques n’avaient jamais entendu parler de Lénine
-70% n’avaient aucune idée de qui était Mao
-68% n’avaient jamais entendu parler de la Révolution Russe
Logiquement 41% des 16-24 ans avaient des sentiments positifs pour le socialisme, pour seulement 28% pour le capitalisme. Aux Etats-Unis un sondage de 2020 révélait que presque les 2/3 des américains entre 18 et 39 ans n’avaient aucune idée que 6 millions de juifs avaient été tués pendant l’holocauste. Presque la moitié des jeunes entre 20 et 40 ans étaient incapable de nommer un camp de concentration ou ghetto juif pendant la 2eme guerre mondiale.
Je m’amuse personnellement à demander aux jeunes entre 18 et 30 ans s’ils ont lu ou entendu parler du “Meilleur des Mondes” de Huxley ou “1984” de Orwell. Le résultat est affolant. Or il est incontestable que les systèmes éducatifs, du primaire jusqu’à l’université, sont dominés par la gauche. La conclusion est donc imparable : la gauche est la courroie de transmission d’un système qui veut que les populations soient ignorantes, en particulier de tout ce qui se rapporte au concept de liberté individuelle.
La nouvelle réalité de 2023 pourrait se caricaturer ainsi : plus les gens sont éduqués plus ils sont stupides (car formatés par la propagande des universités) et plus les gens sont “informés” (par la presse mainstream) plus ils sont ignorants.
Citons Brandon Smith : “La progression de l’idéologie de gauche chez 63% des américains âgés de 18 à 29 ans (selon les sondages) a crée un vide en terme de survivance : une génération mentalement faible. Il est important de se rappeler que les plus jeunes ont toujours adopté des vues plus a gauche depuis des décennies, mais la gauche politique n’est pas “libérale” (gauche modérée selon la lexicologie américaine) aujourd’hui. Les gauchistes d’aujourd’hui sont des marxistes intégraux, économiquement et culturellement. Ils supportent la centralisation du pouvoir par l’establishment, la centralisation économique, la centralisation des corporations, ils supportent l’autoritarisme et la censure, ils supportent le relativisme moral et applaudissent le concept d’un Etat providence envahissant.”

Voilà la chose qui brouille les pistes et rend impossible la prise de conscience de la réalité actuelle par une majorité de la population, même intelligente : les facho-globalistes se servent du marxisme (et sont souvent marxistes eux-mêmes comme Klaus Schwab) pour parvenir à l’avènement d’un règne fasciste. Parmi les faux masques permettant une présentation attrayante du marxisme, il y a bien sûr l’emploi d’un vocabulaire pavlovien chez les foules conditionnées par l’éducation et les médias : les mot égalité, inclusion, cohésion sociale, résilience sont mis à toutes les sauces à chaque déclaration des globalistes, de Schwab à Lagarde, de Soros à Gates… Les élites et les institutions internationales qu’ils contrôlent sont de gentils nounours protecteurs, travaillant sans relâche à l’avènement d’une société plus juste, plus équitable, plus égalitaire, plus inclusive, plus durable…
Les “progressistes” croient dur comme fer à un monde ou les problèmes d’argent sont résolus par l’impression monétaire, ou les déficits importent peu, ou la dette n’a pas de conséquences, ou les frontières sont des vestiges d’un monde révolu, ou tous les migrants sont de gentilles victimes innocentes et des enrichissements culturels, ou les nations sont des nostalgies populistes, ou toutes les cultures se valent et peuvent cohabiter en mode arc en ciel, avec la même harmonie qu’un homme transgenre dans un vestiaire de femmes. Ils ont aussi naifs qu’une femme qui fait aveuglément confiance a l’homme qui lui répète qu’il l’aime chaque jour, ou l’homme qui fait confiance à l’inconnu qui l’appelle “mon frère” toutes les deux phrases.
Les bisounours de Davos usent et abusent de cette vaseline verbale jusqu’à la nausée, mais il semble qu’aucune déclaration d’intention ne soit recevable sans ces mots clés : égalité, inclusion, cohésion sociale, résilience…
Le marxisme est le cheval de Troie du fascisme
Comme écrit dans mon précédent article, le Covid est le cheval de Troie du marxisme. Et le marxisme est aujourd’hui le cheval de Troie du fascisme.
Ceux qui ont lu Antony Sutton savent que ce sont les mêmes intérêts qui ont financé la révolution bolchevique et Hitler. Marxisme et fascisme ont de nombreux points communs : la haine des libertés individuelles, de la liberté d’expression, des marchés libres, des élections, l’obsession d’un Etat tout puissant et le gout pour la violence contre les dissidents. Marxisme ou fascisme, le point d’arrivée est le même : la concentration d’un pouvoir non démocratique entre les mains d’une élite parasitant le pouvoir politique, financier, économique, militaire et culturel….
Hitler se déclarait socialiste et ennemi du capitalisme.
Il affirmait franchement que « tout le national socialisme » était fondé sur Marx.
« J’ai beaucoup appris du marxisme […] et je n’ai pas de difficultés à l’admettre. » Chez Hitler comme chez tous les marxistes, les individus sont les serviteurs de l’État, et le socialisme est la solution à tous les maux de la société. La vision Hégélienne de l’Etat tout puissant face à l’individu, celui-ci n’existant que par son service et sa soumission au même Etat, est partagée par les fascistes et les marxistes.
Dans le cas d’Hitler, il s’est agit de se servir des capitalistes pour construire sans révolution la société socialiste (via la confiscation des moyens de production).
Dans le cas de Schwab, il s’agit de se servir de la puissance des corporations pour contrôler les gouvernements, les corrompre, les infiltrer, mais aussi pour faire ce que les gouvernements ne peuvent faire : contourner les constitutions, les systèmes légaux… C’est un échange de bons procédés entre politiques et corporations sur le dos du peuple. Toujours plus de taxes, de dettes, de renvois d’ascenseur et de navettes public/privé... toujours moins de liberté, de services régaliens et de santé, le scandale des vaccins Covid étant un cas d’école de ce que nous décrivons. C'est le triangle Schwab-Gates-OMS / Pfizer-Moderna-médias /Von Der Layen-Macron-Johnson-Ardern-Trudeau-Sanchez etc…
Beaucoup voient les grandes corporations comme des exemples du capitalisme, alors qu’elles sont pour la plupart des instruments de pouvoir à travers le monopole, antithèse de la competition et donc du capitalisme. Comme le note justement Michael Rectenwald (
minute 29:30 ), les socialistes haïssent la competition et adorent les monopoles. Plusieurs noms peuvent être donnés aux systèmes économiques qu’ils promeuvent et qui est la réalité d’aujourd’hui en Occident : socialisme corporatiste, fascisme économique, ou néo-féodalisme.

Au développement des grandes corporations monopolistiques, en particulier dans le domaine de l’échange d’informations, se joint une extension constante du périmètre de l’Etat. Comme le remarque
Lauren Southern, un des seuls secteurs en croissance est celui des
emplois gouvernementaux. Les fonctionnaires, tentacules essentielles du pouvoir omniprésent des Etats, sont choyés partout. Le gouvernement anglais vient d'augmenter les retraites des fonctionnaires deux fois plus que la moyenne de la hausse des salaires,
la plus forte hausse depuis des décennies. La moyenne des salaires dans le secteur public est de 618£/semaine contre 583£/semaine dans le secteur privé. Inutile de parler de la France.
Et c’est sans compter le secteur bancaire qui est devenu à la fois le gendarme et l’espion des Etats (CRS, limites de retraits et de dépôts en cash, origine des fonds…) et le secteur technologique, que ce soient les réseaux sociaux qui appliquent la censure et relaient la propagande des Etats), sociétés d’énergies renouvelables biberonnées aux subventions, bien entendu toute la presse, et j’en oublie… Dans sa dernière lettre aux actionnaires, le CEO de JP Morgan suggère que le gouvernement
saisisse la propriété privée des citoyens pour accélérer les réformes climatiques. De son côté la BCE met une pression phénoménale aux banques pour inclure le « risque climatique » dans leurs risques. La sanction étant des amendes et des obligations d’augmenter leur capital. Celles ci doivent détailler les risques climatiques dans leurs bilans et abandonner les clients pour lesquels le charbon représente plus du quart de leur énergie.
Klaus Schwab et Thierry Malleret écrivent que "si les cinq siècles passés en Europe et en Amérique nous enseignent quelque chose, c'est que les crises graves contribuent à renforcer le pouvoir de l'Etat... Cela a toujours été le cas et il n'y a aucune raison pour que cela soit différent avec la pandémie du Covid". "Le Great Reset" a été publié quelques mois à peine après l'apparition du Covid, une performance remarquable compte tenu du temps nécéssaire à l'écriture, à la correction et l'impression d'un livre. Ils étaient fin prêts !! La jubilation des auteurs face aux "opportunités" offertes par le Covid y est évidente.
Le système proposé par le Great Reset est un capitalisme à caractéristiques chinoises. Une économie à deux étages, avec des monopoles extrêmement profitables et les Etats au sommet, et le socialisme pour les manants du peuple. Le principe Hégélien de tout par l’Etat, tout pour l’Etat, est en phase de materialisation concrète et réelle en 2023
Dans son numéro du 23 -03-23, l’Evening Standard de Londres écrit que les hausses d’impôt du gouvernement conservateur de Richi Sunak portent la charge fiscale a des niveaux non vus depuis la 2ème guerre mondiale. Le fisc anglais intensifie ses contrôles des droits de succession. Les règles fiscales au Royaume-Uni sont un cauchemar de complexité. Il faut payer une fortune des comptables et conseillers fiscaux qui ne sont même pas surs de ce qu’ils vous conseillent. Mais comment s’attendre a autre chose lorsque l’on a des armées de fonctionnaires et technocrates hors-sol, sans aucun contact avec la réalité économique, payés à enfiler les mouches avec des règles à la con ?
Dans The Telegraph, Madeline Grant rappelle qu’en Angleterre le code fiscal a triplé en volume depuis 1997 et le code criminel a explosé en taille et ramifications. “Alors que nous avions coutume de privilégier un système légal qui permettait aux gens de tout faire sauf ce qui était explicitement illegal, notre obsession pour les “droits” a renversé cette logique, transformant la vie quotidienne en une liste toujours plus courte de choses permises”

Aux Etats-Unis le “Biden’s Build Back Better Act” a poussé les dépenses publiques au plus haut niveau de l’histoire américaine. Selon la
Heritage Foundation: les dépenses gouvernementales pour la famille pauvre moyenne vont passer de $65,200 par an a plus de $76,400. Lorsque l’on y ajoute les revenus privés certes limités de ces foyers, les revenus combinés totaux atteignent
$94,600 par an pour la famille pauvre moyenne. Parallèlement, le Sénat a approuvé $80 milliards de financement pour l’IRS (le fisc US) avec pour projet l’embauche de 87000 agents supplementaires (soit 4 fois le nombre total d’officiers à la frontière). Il est spécifié dans certaines annonces d’embauche que les officiers doivent être prêts a faire usage de force létale si nécessaire. Actuellement l’IRS possède
un arsenal de 4600 armes, dont 3282 pistolets, 621 fusils, 539 carabines, 15 armes automatiques et 4 revolvers.
Pendant qu’on distribue des sommes d’argent considérables aux plus pauvres, on lamine la classe moyenne avec l’inflation, les taxes, les confinements, les taux d’intérêts… La baisse des taux et leur niveau excessivement bas trop longtemps a conduit beaucoup de gens à s’endetter. Et soudain… une forte remontée des taux (sans précédent dans l’histoire) associée à une forte inflation et une récession provoquée. Conséquences : les assets baissent en valeur à cause de la recession, la remontée des taux prend les emprunteurs à la gorge, le collateral devient insuffisant et les banques ou autres créditeurs mettent la main sur les assets à prix bradés. De larges pans de la population se retrouvent privés de leur propriété et de leur indépendance. Au moment même ou nous publions ces lignes, Le Monde, porte voix numéro 1 en France des hommes de Davos, titre
"Immobilier : la maison individuelle, un rêve qui prend fin".
Les charges de copropriété sont en augmentation de 84% en 18 mois dans certains quartiers de Londres. Or les loyers sont déjà à des sommets. Quelque chose doit lâcher et le plus probable est que ce seront les propriétaires indépendants. Quant aux déposants, alors qu'ils sont pris a la gorge par l’inflation, les banques multiplient les ponctions sur les comptes, les prix des cartes de credit s’envolent, les taux pour les découverts ou facilités de crédit sont un pur scandale. Alors que les citoyens sont écrasés par l’inflation provoquée par le Covid et la distribution d’argent sans limites, les impôts et les taxes sont en ascension exponentielle.
Dans l’univers de la banque on assiste au même phénomène de concentration entre les mains des plus puissants. Suite a la chute de SVB Bank, les grosses banques comme JP Morgan et Citigroup récupèrent les dépôts d’individus fuyant les petites banques. Or plus de consolidation = moins de compétition et
plus de contrôle des gouvernements. Dans un article sous-titré “les banques risquent d’être transformées en relais des Etats”,
Politico remarque que suite à l’absorption du Credit Suisse par UBS, cette dernière est à présent un géant quasiment impossible a sauver sauf par l’Etat en cas de difficultés. Combiné a l’avénement des monnaies digitales de banques centrales, cela entraine un basculement du pouvoir et des décisions économiques dans le camp des Etats. A ce propos le lecteur peut aussi regarder
cette video de Tucker Carlson a partir de la minute 8.
Mais les Etats Leviathan, étendant leur pouvoir sur tous les aspects de notre existence, depuis notre mode de chauffage jusqu'au sexe de nos enfants, ne sont eux même que les courroies de transmission d'un pouvoir transnational non démocratique qui se renforce à marche forcée. Les Nations Unies cherchent à renforcer leurs pouvoirs en cas de crises économiques et de pandémies. L'OMS est en train de retoucher un texte rejeté en mai 2022, visant a modifier le Règlement Sanitaire International (RSI) et à devenir un organe de pouvoir quasi absolu lors d’urgences sanitaires. Il faut être aveugle pour ne pas voir les multiples initiatives visant partout à renforcer le pouvoir non démocratique des institutions internationales de manière a donner à des élites non élues un pouvoir illimité sur les populations.
Les sirènes de la gauche au service du fascisme
La gauche était du côté de la classe ouvrière, des masses populaires, et contre les grandes corporations. Aujourd’hui c’est le contraire. C’est la droite, la vraie (pas LR en France ou les Tories anglais), qui représente aujourd’hui les doléances des classes populaires (FN compris oui), et la gauche représente Norbert, diplômé de Sciences Po, habitant le 7ème a Paris, ou le 11ème chic, soutien de Black Lives Matter, de la Critical Race Theory, des transgenres, de Bill Gates, Soros, Fauci et Albert Bourla... Norbert vous parle de l’Afrique comme s’il y avait été, et veille à inclure les mots inclusion, resilience, empathie, égalité… toutes les 3 phrases. Ce qui n’a pas changé en revanche, c’est le goût de la gauche pour les libertés (entendre transgressions) sociales (transgenre, mariages du même sexe, adoption par parents du même sexe, education sexuelle a 3 ans… ) et ses attaques constantes contre les vrais libertés : les libertés individuelles. Celles-ci sont attaquées de toutes parts : restrictions Covid, opinions sur les réseaux sociaux pouvant provoquer l’arrivée de la police chez vous, persécution des non vaccinés qui pourtant ne font qu’exercer un droit défini par le traité de Nuremberg...
Le droit, parlons en… Pour pouvoir mieux noyer les droits anciens et universels (de l’homme, du consentement médical…) on a crée la confusion avec les “droits à”… L’augmentation des « droits à » est assortie d’une diminution des « droits de »… en particulier le droit d’expression et le droit de penser différemment. L’Irlande vient de passer une loi menaçant de jusqu’à 5 ans de prison le discours “haineux”. La Californie de Newsom a voté une loi menaçant de punir les médecins diffusant des “fausse informations” a propos du Covid et de ses traitements. La France, anciennement un des phares de la liberté d’expression, a censuré RT et Rumble. Cela n’a pas provoqué le moindre scandale.
Les “droits à” ont remplacé les libertés : le droit au changement de genre, le droit au logement, le droit au Revenu Universel, le droit de prendre les sens interdits en vélo…. Les gens sont prêts à se jeter sur un passage piéton alors qu’une voiture arrive vite, parce c’est leur droit Ils sont aussi prêt à se faire couper les c... parce que c’est leur droit de devenir une femme. Des millions de femmes pratiquent le sexe sans précaution et se débarrassent de fœtus comme on va se faire enlever une verrue, parce que c’est leur droit.
Il faut aussi mentionner les "droits sexuels",
objets d'une déclaration de l'IPPF, puissante organisation très influente auprès de l'ONU. Marion Sigaut a consacré un ouvrage au sujet (Les Droits Sexuels, Editions Sigest). On y apprend entre autres choses terrifiantes, que la commission de l'ONU sur la population et le développement envisage de faire bénéficier de "droits sexuels et procréatifs" les enfants à partir de dix ans. D'après l'IPPF "les parents sont le plus grand obstacle dans l'accès des mineurs à ces «services». Dans une déclaration officielle, lIPPF a affirmé que les législations qui restreignent l'accès des jeunes aux services de santé sexuelle et procréative, et même celles qui prévoient un consentement obligatoire des parents ou du conjoint, doivent être soit abrogées, soit inappliquées." Les textes de l'IPPF sont truffés d'ambiguïté sur qui à le droit de faire quoi et à partir de quel âge.
"Dans le contexte des droits sexuels, ces principes exigent une approche individuelle qui s'appuie sur une démonstration de maturité et qui tient compte de circonstances particulières, comme la compréhension de l'enfant ou de l'adolescent, ses activités, son état physique et mental, ses relations avec ses parents ou d'autres parties concernées, les relations de pouvoir entre les personnes concernées, ainsi que la nature du problème en question.... ( ) Les droits et protections garantis aux personnes de moins de dix-huit ans diffèrent des droits des adultes et doivent tenir compte des capacités évolutives de chaque enfant à exercer ses droits pour son compte».Cette ambiguité brouille la notion de culpabilité pour un adulte ayant des relations avec un mineur, car le mineur étant décrété responsable et libre de ses actes "en fonction de ses capacités évolutives", sa décision d'avoir des rapports avec un adulte ayant su le séduire passerait au dessus de la loi et de l'autorité des parents.
La confusion autour des droits de l'homme est aussi amplifiée par le lobbying intensif de groupes de pression comme Human Right Campaign (HRC), la plus grande organisation LGBTQ+ américaine financée par Soros. Elle est a l'origine du
Corporate Equality Index (CEI) qui pousse les entreprises a embrasser l'idéologie woke, transgenre et l'agenda LGBTQ+
Il y a une page (parmi tant d’autres) essentielle dans “Le Choc des Civilisations” de Samuel Huntington : la page 306 dans l’edition en anglais de 1997 de Simon & Schuster, ou il est question des Etats-Unis. L’auteur y explique que :
1- Jamais dans l’histoire des leaders ne sont parvenus à désavouer l’héritage culturel de leur pays et a transformer son identité d’une forme de civilisation à une autre, sans provoquer une division schizophrénique du pays.
2- les multiculturalistes américains rejettent l’heritage culturel de leur pays, souhaitant créer un pays “multi-civilisationnel”. Ils remettent en cause un élément essentiel du crédo américain en substituant les droits des groupes (définis en termes races, ethnies, sexes et préférences sexuelles) aux droits des individus. Or le credo américain était l’élément unificateur du pays.
Dans ces pages visionnaires Huntington annonçait déjà ce que d’autre auteurs plus récents comme Douglas Murray analysent aussi fort bien : le combat pour la culture occidentale et les droits individuels se joue aux États Unis.
Le déclin de l’Occident n’est pas du à la faiblesse de ses valeurs fondamentales (liberté, démocratie, individualisme, égalité devant la loi, constitutionnalisme, propriété privée… ). Il est dû aux attaques incessantes de la gauche contre ces valeurs et finalement à sa victoire. Dans tous les pays occidentaux (US, UK, France…) les constitutions sont attaquées, menacées, contournées, révisées…. La constitution américaine en particulier, avec ses garde-fous importants contre un pouvoir centralisateur et autoritaire, est la cible numéro 1 des globalistes et de leurs petits soldats de gauche. Les invasions migratoires qui affaiblissent encore davantage la culture occidentale ne sont que le phénomène classique des parasites s’attaquant à un corps faible. Elles n’auraient pas eu lieu sans les idées suicidaires de la gauche.
Depuis bientôt 3 ans les crises fabriquées se sont enchaînées (Covid, Ukraine, énergie, inflation, crise obligataire et bientôt des dettes souveraines) et ont eu pour conséquence d’appauvrir la majorité, de laminer les petits business, les retraites… toutes ces situations désespérées et provoquées appellent à des aides, que les gouvernements sont heureux d’apporter (un politicien n’existe que par les fonds qu’il distribue). Toutes ces aides creusent encore plus les déficits et nous rapprochent encore plus du moment inéluctable d’un reset dont il est plus que probable qu’il se traduira par la confiscation des avoirs de ceux qui ont une épargne (assurances-vie en tête pour la France).

Du côté de la bourse, qui est aussi un moyen d’indépendance, c’est devenu plus que jamais un coupe-gorge… Seule une minorité de traders exceptionnels est à même de générer des revenus en bourse dans le contexte actuel, si on exclut bien sûr les délits d’initiés qui eux sont foison dans les hauts cercles du pouvoir et les couloirs des puissants des banques centrales et grandes banques d’affaires. Ajoutons à cela la stagflation et l’on comprendra que les moyens de l’indépendance et de la liberté ont été ôtés à une majorité de citoyens libres, non salariés ou fonctionnaires…. Ceux qui avaient le pouvoir de dire non, de dire “sans moi merci”… Beaucoup aujourd’hui sont pris à la gorge, tentant de sauver leur entreprise, ou l’ayant déjà perdue, quelquefois noyés sous les dettes, ou seulement assommés par les factures qui explosent et les revenus qui baissent. Beaucoup seront mûrs pour la carotte et le baton du Revenu Universel et de la soumission aux diktats de Davos. Si ce n’est pas planifié, cela ressemble à une très heureuse coïncidence pour ceux qui rêvent d’un contrôle absolu sur la population.
Mais ne soyons pas naïfs : depuis trois ans l’accumulation des erreurs lourdes de conséquences, des actes d’incompétence totale, des décisions catastrophiques est telle qu’il est certainement faisable de prouver par les lois de la probabilité que cela est impossible. Et si cela est impossible... c’est qu’il y a un agenda. Comment ne pas s'en rendre compte quand on voit la simultanéité et l'ubiquité dans la plupart des pays des mesures socialement ou économiquement révolutionnaires (genre, climat, monnaie, propriété...) et des slogans sur mesure répétés soudain comme des mantras par les acteurs politiques issus du même cocon (Build Back Better...). Nous sommes dans la manipulation psychologique des foules, ou selon le terme popularisé par Robert Malone, "mass formation psychosis" ou guerre de 5ème génération.
Le processus hégélien vise la destruction des moyens d’indépendance (business ou épargne) de la partie de la population pouvant encore dire merde à l’Etat. Ceux-ci entrent en situation de dépendance et rejoignent les rangs déjà majoritaires des fonctionnaires, assistés et employés de grandes entreprises toujours plus monopolistiques participant au projet de Davos. Bientôt la résistance aura perdu son autonomie et ses moyens financiers.
Le monde se divise aujourd’hui en deux groupes :
Celui des bisounours qui croient :
- aux utopies socialistes ou marxistes
- au réchauffement climatique provoqué par l’homme
- que les élites globalistes travaillent activement au bien de la planète et de sa population,
- que la démocratie est un système dépassé puisqu’elle permet à des suffrages populistes de contrarier les plans de “ceux qui savent”
- que tous les migrants sont des victimes à sauver et un enrichissement culturel pour la société qui les accueille, et que ceux qui ne partagent pas cet avis sont des racistes
- que Pfizer et Moderna sont des sociétés qui méritent la confiance du public et que les agences gouvernementales en charge de la santé ne peuvent être soupçonnées de corruption
- que les gouvernements prennent généralement leurs décisions dans l’intérêt de leur population
- que globalement lors de la crise du Covid les gouvernements occidentaux ont fait au mieux avec les données qu’ils avaient.
La deuxième groupe est constitué de ceux que nous appellerons les sceptiques ou résistants. Devenus méfiants à juste titre de la propagande des menteurs professionnels, à commencer par le New York Times, Washington Post, CNN, MSNBC, The Guardian, Le Monde, BBC, France 24, France 2…. à l’égard des Big Pharma, de la corruption de nos dirigeants, de la justice politisée et des manipulations du processus démocratique.
Les bisounours méprisent les résistants et les traitent de racistes, de conspirationnistes, de fascistes, de bas-du-front et de négationnistes de la vérité scientifique (contrôlée par de très gros moyens financiers et de très fortes incitations à ne pas nager a contre courant).
Aux États-Unis le clivage profond entre les deux groupes aboutira sans doute à la sécession et la division en deux parties du pays.
Mais en Europe, la tension entre ces deux groupes irréconciliables ne peut qu’aboutir à la violence. Une forme ou une autre de violence. Celle de la révolution contre l’ordre de Davos, ou celle du fascisme à visage de nounours que celui ci veut nous imposer.

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